REBEYROLLE Paul
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Paul Rebeyrolle
Paul Rebeyrolle (né le 3 novembre 1926 à Eymoutiers, mort le 7 février 2005 à Boudreville en Côte-d'Or).


1926 : Naissance à Eymoutiers, en Haute-Vienne, le 3 novembre.

1931 : Atteint d’une maladie qui nécessite une immobilisation totale, Paul Rebeyrolle passe son temps à dessiner et ses parents, instituteurs, lui apprennent à lire et à écrire.

1935/36 : Convalescence et plâtre de marche.

1937 : La famille habite maintenant à Limoges. Etudes secondaires au lycée Gay-Lussac.

1944 : Il passe son bac philo. Dès le mois d’octobre, à 18 ans, il monte à Paris par « le premier train de la Libération ». Rebeyrolle sait déjà depuis longtemps qu’il veut « devenir peintre ». De cette adolescence en Limousin, il gardera la passion de la nature, de la campagne et le sentiment violent que la conquête de la liberté constitue une nécessité absolue.

1945/46 : P.R. vit à Paris et se consacre à la découverte de la peinture à travers toutes les expositions : Soutine à la Galerie de France, Picasso au Salon d’Automne, etc.

1947 : Réouverture du Louvre. Le choc est incommensurable, Il découvre au fur et à mesure de l’ouverture des salles, les Vénitiens, Rubens, Rembrandt …

1950 : Voyages en Espagne et en Italie pour visiter les musées. Participation à des expositions de groupes et à des salons. Il est Lauréat du Prix de la Jeune Peinture.
Rebeyrolle confortera son appétit de liberté dans l’atmosphère qui suit la Libération et la fin de la guerre. De par son goût d’indépendance, il refuse l’enseignement des écoles d’art quelles qu’elles soient, se bornant à travailler à l’atelier de Paris et à Eymoutiers où il fait de fréquents séjours.

1951 : Dès les années cinquante, Paul Rebeyrolle commence à avoir des expositions personnelles.

1953 : Motivé sans doute par le sentiment insupportable de l’intensification de la « guerre froide », et l’utilisation qui en est faite par la propagande, il adhère au Parti Communiste.

1956: Il quitte le parti suite aux événements de Hongrie et de la duplicité du PC face à la guerre d’Algérie. Cette rupture est symbolisée par un grand tableau qu’il intitule « À bientôt j’espère ».
Par ailleurs, ces années-là sont marquées par la double opposition qu’il manifeste envers la peinture abstraite et le réalisme socialiste.

1959 : À 33 ans, il obtient le Premier Prix de la première Biennale de Paris avec le tableau monumental Planchemouton (4,20 x 14,34 m). Aujourd'hui exposée à l'espace, cette peinture porte le nom de la grange où elle fût réalisée et du ruisseau qui borde le musée.

1963 : Rebeyrolle quitte Paris et s’installe à la campagne pour y vivre et y travailler, d’abord dans l’Aube puis en Côte d’Or.

1967 : Première exposition à la galerie Maeght à Paris où il présente un ensemble de toiles dont la plupart ont pour thème Les Instruments du Peintre. Ces toiles matérialisent avec plus d’audace et de maitrise l’évolution amorcée deux ans auparavant et dans lesquelles le rôle de la matière est encore accentué. Invité à Cuba avec d'autres artistes, il participe à l'élaboration d'une œuvre collective pendant l'été et réalise également deux œuvres qui peuvent être considérées comme les premières de la série Guerilleros.

1968 : À partir de cette année, n’ayant rien renié de ses engagements en faveur de la liberté, Rebeyrolle commence un cycle de séries volontiers définies par le terme de « politiques ».

1970 : Il présente à la Galerie Maeght ses grands formats Coexistence, dans lesquels il traite de la coexistence pacifique en peignant des corps écrasés par deux blocs. Le catalogue est préfacé par Jean-Paul Sartre. Il commence également une série consacrée aux Nus, ainsi que des Sangliers.
1973 : Il expose Les Prisonniers en représentant des chiens engrillagés. Le catalogue est préfacé par Michel Foucault, Galerie Maeght.

1974 : Réalise la série Faillite de la Science Bourgeoise et exécute 15 lithographies pour Conte Rouge pour Paloma écrit par Serge Sautreau et André Velter pour Maeght Editeur.

1976 : Achève la série Natures Mortes et Pouvoir. Sur le même thème il illustre le texte de Samir Amin « Eloge du Socialisme », Maeght Editeur.

1977 : Rebeyrolle commence une série de Grands Paysages (sources, cascades et rochers) univers dans lequel il retrouve la permanence d’un thème qui lui est cher.

1979 : Première exposition rétrospective aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris, présentée par Michel Troche, catalogue édité par Maeght.

1980/82 : Alors qu’il termine la série Les Evasions Manquées, l’artiste reçoit le Grand Prix de la Ville de Paris.

1983/84 : Réalise la série Le Sac de Madame Tellikdjian et commence la série On dit qu’ils ont la rage.

Au cours des années suivantes, Paul Rebeyrolle poursuit un cycle de séries dans lesquelles il continue d’exprimer, avec une grande verve, la force d’un propos toujours engagé.

1995 : Ouverture de L’espace Paul Rebeyrolle à Eymoutiers, sa ville natale.

2000 : Une grande rétrospective lui est consacrée à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.

2002 : Rebeyrolle installe ses sculptures monumentales devant l’espace Rebeyrolle à Eymoutiers.

2004 : Il réalise une fontaine à la Fondation Bernardaud à Limoges et peint son ultime série intitulée Implosions.

2005 : Alors que l’espace doit fêter ses 10 ans avec une grande exposition consacrée à l’artiste « Plongeons dans la peinture », Paul Rebeyrolle meurt le 7 février à l'atelier de Boudreville, en Bourgogne, à l'âge de 78 ans.
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